L’aide au logement :
L’ASBL dispose de 14 logements de transit (10 studios et 4 appartements).
Ces derniers sont meublés et les charges énergétiques sont comprises dans un loyer modeste.
Les surplus des charges est à contrebalancer, notamment, au travers des ventes réalisées dans les magasins de seconde main.
Tel qu’explicité infra, dans le cadre des demandes de subsides, l’augmentation du coût des énergies représente un frein budgétaire au maintien d’un loyer modeste et des frais doivent être engagés afin de valoriser une réduction des consommations.
Les conditions d’accès à un logement de transit sont analysées individuellement.
Généralement, c’est l’urgence, l’impossibilité d’obtenir un autre logement, la situation de détresse et de précarité qui est prise en compte.
Pour la majorité des hébergés au sein de l’ASBL., les occupants se trouvaient, au moment de la demande, dans une situation imminente dite "de rue" ou d’extrême insalubrité.
La demande d'hébergement entre dans le cadre d’une relation d'ordre contractuelle formalisée dans une convention sur laquelle les deux parties se mettent d'accord.
Les engagements concernent aussi bien la personne résidente que le Centre. La convention est signée par les deux parties pour une durée de 6 mois renouvelable.
Une réactualisation éventuelle est prévue, en fonction de l'évolution de la situation. En cas de désaccord, le travailleur social veille à ce que le départ d’un usager ne soit pas vécu comme une exclusion, mais comme un constat, "temporaire", d'impossibilité de collaboration.
Actuellement, la crise sanitaire, celle du logement, l’inflation du prix des locations ainsi que les inondations et le conflit en Ukraine, font que certains hébergés se sont attardés, fautes de solutions plus accessibles, au sein de l’ASBL.
L’objectif du centre est donc actuellement axé sur la nécessité de réduire la durée d’occupation qui s’est anormalement prolongée, sachant que le travail en amont est beaucoup plus complexe qu’il y a quelques années.